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Twitter, Instagram, Facebook : comment se libérer de l’emprise des réseaux sociaux ?

Vous trouvez que les réseaux sociaux vous prennent trop de temps ? On vous donne quelques pistes pour vous en éloigner.

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On a cru à son lancement qu’Internet ne serait qu’une mode. Il est devenu aujourd’hui indispensable au fonctionnement de notre société (même administrativement) qui en est devenue dépendante. On pensait également à leur lancement que les réseaux sociaux nous lasseraient rapidement. Ils ne sont aujourd’hui toujours pas indispensables, mais nombreux sont pourtant ceux qui en sont devenus dépendants. Devons-nous continuer à subir cette addiction silencieuse, hypnotisés que nous sommes par le glamour des stars, les vidéos de chats et les photos de doigts de pieds en éventail sur la plage de Cancún de notre pote Jim ? Comme on a conscience de ne pas être immortels, on se dit qu’il est peut-être temps de rentrer en désintox et de vous amener avec nous.

Réseaux sociaux : conscience et science c#*

Facebook, Instagram et compagnie sont des vampires à attention. On sait tous aujourd’hui que nos clics et regards malheureux sont transformés en information à vendre au plus offrant. Pourtant, s’il est dur de vivre sans, il est encore plus compliqué de s’y couper et de se rendre compte qu’ils ne nous amènent souvent pas grand-chose de plus que de la perte de temps. C’est donc ici que se cache le premier pas véritablement important à votre réveil : prendre conscience des retombées psychologiques négatives sur votre quotidien de votre addiction aux réseaux sociaux. C’est en substance ce qu’explique la docteure Sharon Horwood, maître de conférences en psychologie de l’Université de Deakin, dans les colonnes de nos confrères de The Conversation.

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Si vous ne pouvez pas passer une journée sans parcourir les sites, que vous vous sentez obligé « d’aimer » ou d’être « aimé », comme dans un couple, cela veut dire que votre relation est en difficulté.

L’Australienne pointe du doigt que ce n’est pas le temps passé sur les réseaux sociaux qui peut être le problème, mais surtout ce que l’on y fait. Ce flux d’information disponible 24h/24 est selon elle un activateur de fatigue. Citant une étude de l’Université d’Amsterdam, elle rappelle que vivre dans un monde en ligne en permanence entraîne une diminution de la maîtrise de soi concernant les réseaux sociaux et a des conséquences négatives sur notre bien-être. Ainsi, nous savons que ce que nous faisons n’est pas bon pour nous mais nous le faisons quand même. Devant ce constat pessimiste, Horwood a quelques conseils à nous prodiguer pour nous « soigner ».

Je t’aime, moi non plus !

La psychologue nous propose trois pistes pour retrouver une vie un peu plus saine loin des réseaux sociaux ou dans une utilisation un peu plus maîtrisée de ces derniers.

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Elle nous invite tout d’abord à « une séparation à l’essai ». Vous prenez tout simplement vos distances par rapport aux réseaux pendant une ou deux semaines, en prenant soin de prévenir ceux qui vous y suivent. Vous désinstallez ainsi les applications de votre téléphone. Si au bout de cet éloignement, vous vous rendez compte que la Terre a continué de tourner autour de vous et que vous vous sentez mieux, alors il sera peut-être temps d’effacer définitivement vos profils.

Autre piste préconisée par l’Australienne pour avoir l’esprit plus libre, ne pas multiplier les plateformes. Facebook, Instagram, YouTube, TikTok, Pinterest, Snapchat, Twitter, WhatsApp, Tumblr, Reddit… l’offre est pléthorique et on finit par s’y perdre en passant de l’une à l’autre. Choisissez donc une ou deux applications qui vous offrent vraiment deux expériences bien différentes et désinstallez les autres.

Enfin, si vous trouvez que les deux méthodes citées au-dessus sont trop compliquées pour vous, vous pouvez y aller par petits pas dans votre éloignement. Commencez par désactiver les notifications. Ainsi, votre attention sur les réseaux sociaux sera meilleure puisque vous rattraperez le temps lors d’une seule session de visite. Vous pouvez même mettre une alarme et vous gardez un créneau chaque jour, de 20h à 20h20 par exemple. Vous pouvez aussi faire du ménage dans les comptes et personnes que vous suivez et vous désabonner de ceux qui ne vous intéressent pas vraiment. Là aussi, votre attention ne sera pas perdue dans du vide potentiel mais retenue par des sujets/amis qui comptent vraiment pour vous.

Sharon Horwood nous met donc en garde contre cette perte de temps liée chez certains d’entre nous aux réseaux sociaux, tout en rappelant tout de même qu’ils n’ont pas que des défauts :

Tout au long de la pandémie, la capacité de rester en contact avec des personnes que nous ne pouvons pas voir en personne est devenue incroyablement précieuse. Les médias sociaux peuvent également aider les gens à trouver leur tribu, en particulier si les personnes de leur monde hors ligne ne partagent pas leurs valeurs et leurs croyances.

Encore une fois, à nous de trouver l’équilibre entre l’utilité et la futilité de l’ensemble.

https://www.youtube.com/watch?v=qcpUJk-RSPM

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1 réflexion au sujet de « Twitter, Instagram, Facebook : comment se libérer de l’emprise des réseaux sociaux ? »

  1. Je viens de supprimer mon compte Facebook que j’avais depuis 10 ans. Je suis photographe artistique et cela me servait de vitrine de mon travail pour ainsi créer des contacts avec des personnes « dans la vraie vie » dans le cadre d’activités artistiques en photographie. Tout compte fait je n’ai eu aucun contact en dehors de Facebook, (J’avais même des cartes de visite avec le lien de mon compte Facebook) cela restait que virtuel, alors que j’avais plus de 90 « amis » Je retournais sur Facebook pour voir si j’avais des messages et de plus en plus je fonctionnais avec ce compte pour avoir une forme de « reconnaissance » et d’exister, du coup je suis devenu addict je me sentais encore plus seul car cela à créé un phénomène paradoxal. Comment exister face à un néant. Sur mon compte Facebook je pouvais voir aussi des vidéos sur l’actualité et d’autres vidéos sur les chats, les bateaux, la nature et même sur la guerre en Ukraine. J’avais une forme d’excitation morbide de voir la « Guerre » Je savais que j’étais prit par une addiction mal saine, j’en étais conscient et comme et heureusement je fais un travail de remise en question par la psychothérapie, j’ai supprimé mon compte pour me libérer de cette emprise. Bien entendu Facebook donne u délais de 30 jours pour réactiver le compte, j’ai compris la stratégie (c’est comme un dealer) Alors avant de supprimer mon compte j’ai changé mon mot de passe, ce dernier je l’ai écris sur Word complique collé copier et j’ai clôturé mon compte ainsi sans pouvoir y retourner du fait que mot de passe est introuvable pour moi.
    Vous qui me lisez, je tiens plus particulièrement alerter du danger des réseaux sociaux qui rentre dans nos cerveaux, ils modifie le comportement des gens d’un point de vu psychanalytique, c’est au niveau de notre inconscient et cela influence le discernement des gens enlève le sens critique et le libre arbitre.
    Pour finir mon témoignage, la dernière information que j’ai eu sur Facebook en fait divers : Une femme à fait cuire sa petite fille de 20 mois dans un four pour la punir. C’est cela qui m’a déclenché la répugnance du réseau social de Facebook. Cette femme n’a pas été influencée par ce système ?
    Cordialement.
    J.P

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