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[Tutoriel] Trouver, importer et lire un livre avec Google Play Livres

Pour ceux qui ne le connaitraient pas encore, Google Play Livres donne accès à de nombreux titres français et internationaux. Éclairage sur le fonctionnement du monde des ebooks suivi d’un tuto pour vous aider à trouver et à acheter le livre que vous recherchez sur Google Play Livres.

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Malgré les efforts déployés par la Bibliothèque Nationale de France pour le contrer, Google Play Livres demeure une source incontournable en termes d’ebooks, français ou non. D’abord parce que tous les plus grands classiques du domaine public y sont numérisés et bien souvent distribués gratuitement, ensuite parce que Google a signé des contrats avec la plupart des grands éditeurs, rendant ainsi leur catalogue disponible en version numérique. Une question, cependant, se pose en explorant les titres de Google Play Livres : Mais pourquoi c’est si cher ? De nombreuses idées reçues circulent à ce sujet, mais toutes ne sont pas forcement avérées.

Le prix d’un livre papier et d’un ebook doit légalement être le même.

Faux. Instaurée en 1981, la Loi Lang impose en effet un prix unique du livre en France. Mais l’ebook bénéficie depuis 2011 d’un statut à part, et l’éditeur est désormais tout à fait en mesure de fixer son prix comme il le souhaite, indépendamment du prix de la version papier (cela ne dispense cependant pas l’ebook de l’impératif du prix unique).

L’ebook coûte aussi cher à produire que le livre papier.

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Vrai et Faux. Tout d’abord, l’impression d’un livre représente moins de 20 % de son prix de vente, c’est donc loin d’être le poste le plus coûteux. D’autre part, la création d’un ebook aux différents formats a tout de même un coût. Face à un petit tirage, la production d’un ebook ne coûtera donc pas moins cher que celle de la version papier. Mais face à un très gros tirage, l’ebook sera en effet plus avantageux en termes de coûts (mais pas forcement de revenus).

Google, Amazon ou encore Apple s’accordent des marges énormes sur les ebooks.

Vrai et Faux. La marge de ces plates-formes tourne généralement autour de 30 % du prix de vente. C’est énorme compte tenu qu’elles se partagent presque à elles trois le marché du livre numérique, mais c’est moins que les 60 % destinés à la distribution/diffusion/vente dans le circuit du livre papier.

Les éditeurs français ont peur de l’ebook.

Vrai. C’est du moins le cas des plus gros éditeurs français. Accepter de vendre des ebooks bien moins chers que leurs versions papiers, c’est prendre le risque de tuer le marché du livre de poche, qui demeure une part importante de leur activité. De plus, passer au livre numérique, c’est accepter d’en déléguer la distribution à Google, Amazon, Apple, quand les cinq plus gros éditeurs sont bien content de disposer de leurs propres circuits de distribution pour le livre papier (et c’est pire pour Hachette qui dispose aussi de ses propres points de vente).

Les éditeurs américains sont un modèle à suivre.

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Faux. Certes, les éditeurs n’hésitent pas à brader les prix de leurs ebooks, et il ne sera pas rare de trouver certains 50 % moins chers que le livre papier. Mais en regardant bien, on pourra constater que seules les plus grosses ventes bénéficient de ce traitement de faveur, quand les ouvrages plus pointus demeurent bien plus proche du prix papier. Une belle insulte à la diversité.

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