Surprenant ! C’est le moins que l’on puisse dire en voyant les premières images du YotaPhone. Plus proche du concept que du smartphone courant, cet appareil possède deux écrans de 4,3 pouces. Un LCD affichant une résolution de 1280×720 soit environ 340 ppi (rien que ça) et un e-ink display de type liseuse. Sur le papier, ce smartphone allie donc le confort de lecture et la qualité d’affichage. Pour faire tourner tout cela, le YotaPhone s’appuie sur un processeur Krait double-coeur cadencé à 1,5 GHz, 32 ou 64 Go de stockage interne, une batterie de 2100 mAh et un capteur photo à 12 Mégapixels… le tout pour seulement 9,9 mm d’épaisseur. Bien sûr, il est équipé d’Android 4.2 Jelly Bean et d’une connectivité 4G/LTE.
YotaPhone, le smartphone du futur ?
Le YotaPhone a tout d’un smartphone haut de gamme, et même un peu plus. La technologie de miniaturisation et d’agencement des composants devient très complexe pour en arriver à ce niveau. Tellement que le bouton Power cache l’emplacement pour la carte sim…
Tout ça au service d’une nouvelle manière de consommer les contenus sur smartphone. Selon ses concepteurs, le YotaPhone permettra aux utilisateurs de regarder des vidéos, de jouer à des jeux et d’utiliser leur smartphone de manière classique, tout utilisant l’écran e-ink pour les contenus qui nécessitent une lecture prolongée comme les magazines ou les livres. Mais seuls les tests grandeur nature permettront de savoir si l’utilisation d’un tel appareil est pratique et apporte un réel confort.
Yota Device prévoit une sortie pour la fin de l’année 2013 et une présentation au MWC de Barcelone en février. D’ici là, patience. Pour le moment, seul le président russe de l’époque, Dmitri Medvedev a eu l’occasion de l’avoir en main. L’histoire ne dit pas si Yota va déposer un brevet pour tout ce qui a deux écrans, dont un e-ink… Mais il serait intéressant de voir la réaction des autres constructeurs, et notamment de ceux qui excellent déjà dans la fabrication de tablettes Android et /ou liseuse.
