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WhatsApp menacé : l’Europe s’attaque à la messagerie !

Un rapport du Conseil de l’Union européenne présente les positions de différents pays concernant l’utilisation des messageries chiffrées. Certains pays souhaitent restreindre ce chiffrement. La raison invoquée ? La pédopornographie. Comme c’est surprenant.

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Nous avions déjà vu qu’au Royaume-Uni, la Online Safety Bill, pourrait bien signer l’interdiction de WhatsApp sur le territoire.

Il faut dire qu’il est plus simple de lire les messages des uns et des autres sans avoir à vraiment enquêter, n’est-ce pas ? Ce qui concernait seulement la Perfide Albion pourrait bien se répandre chez nous. Selon un document du Conseil de l’Union européenne daté d’avril 2023, 20 pays européens ont exprimé leur opinion sur le chiffrement de bout en bout en tant qu’obstacle à la lutte contre les abus sexuels sur les enfants. Vous connaissez la rengaine : si ce n’est pas le terrorisme, c’est la pédophilie.

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L’un comme l’autre sont des prétextes en or pour convaincre le citoyen que l’espionnage des conversations privées est une bonne idée. Car WhatsApp, Telegram, Signal ou iMessage sont des messageries connues pour offrir un chiffrement de bout en bout des messages. Cela signifie que seuls l’expéditeur et le destinataire peuvent accéder au contenu des conversations, sans possibilité pour les entreprises ou la police de les consulter. C’est ce principe qui est remis en question par plusieurs pays européens…

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L’Espagne veut interdire WhatsApp

Commençons par l’Espagne qui se montre particulièrement sévère sur cette question dans ce rapport et affirme vouloir interdire complètement le chiffrement de bout en bout des conversations. Rien que ça.

– Vamos a la playa ?
– ¡Que no!

C’est même très clairement énoncé : « Nous souhaiterions empêcher par voie législative les fournisseurs de services basés dans l’UE de mettre en œuvre un chiffrement de bout en bout ».

On imagine mal WhatsApp et compagnie faire une version « facile à pirater » dans certains pays. Le plus probable est le retrait pur et simple de la messagerie. L’Espagne une exception ? Pas du tout ! Parmi les vingt pays interrogés, quinze se déclarent en faveur d’une certaine forme de contrôle des messages chiffrés.

Un chiffrement…mais pas trop quand même

Les Italiens gardent la tête sur les épaules puisque pour eux, le système actuel est bénéfique aux échanges privés et ne doit pas être changé. La palme de la bêtise revient à la Finlande qui souhaite trouver une solution pour scanner les messages tout en gardant le chiffrement. Le beurre et l’argent du beurre, ça n’existe pas, les amis ! Notez que la France n’apparaît pas dans le document. Connaissant les flèches qui constituent la fine équipe, c’est sans doute mieux ainsi.

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