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WhatsApp : les responsables de l’ONU ne doivent pas l’utiliser

Un porte-parole de l’ONU appelle les différentes responsables de l’institution de ne pas communiquer via WhatsApp, pour des raisons de sécurité.

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WhatsApp pas assez sécurisé ? C’est en tout cas ce qu’avance un porte-parole de l’ONU, qui a appelé ce vendredi 24 janvier tous les responsables de l’Organisation des Nations Unies à ne pas communiquer avec le service de messagerie instantanée. Ces consignes surviennent peu de temps après le présumé piratage du smartphone de Jeff Bezos, grand patron d’Amazon, par le prince d’Arabie Saoudite Mohammed Ben Salmane.

Les deux hommes conversaient tranquillement sur WhatsApp, lorsque sa majesté envoya une vidéo au milliardaire. Une vidéo qui contenait en réalité un malware, qui s’est ensuite chargé de voler de nombreuses données personnelles et professionnelles. Pour l’heure cette affaire est encore entourée de multiples zones d’ombre, et pour les éclaircir l’ONU a demandé « une enquête immédiate ».

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Par ailleurs, l’institution s’inquiétait de savoir si le secrétaire générale de l’ONU Antonio Guterres avait discuté avec le prince d’Arabie Saoudite ou d’autres dirigeants via WhatsApp. À cette interrogation, le porte-parole de l’ONU Farhan Haq a répondu : « Les principaux responsables aux Nations Unies ont reçu pour instruction de ne pas utiliser WhatsApp, ce n’est pas considéré comme un moyen sûr […] Donc non, je ne crois pas que le secrétaire général l’utilise ». 

WhatsApp sécurisé ? Pas pour tout le monde

Facebook, maison mère propriétaire de WhatsApp, on clame haut et fort la sécurité apporté par le service de messagerie instantanée : « Chaque message privé est protégé par un cryptage de bout en bout pour contribuer à empêcher WhatsApp ou d’autres de voir les conversations. La technologie de cryptage que nous avons développée avec Signal jouit d’une grande considération auprès des experts en sécurité et reste la meilleure disponible pour les personnes à travers le monde », affirme Carl Woog, directeur de la communication de WhatsApp.

Pour rappel, plusieurs personnalités ont régulièrement remis en question le système de sécurité de WhatsApp. Pavel Dourov, fondateur de Telegram, messagerie instantanée réputée par son chiffrement de bout en bout, a toujours déclaré que WhatsApp n’a jamais été sécurisé et ne sera jamais. En septembre 2019, c’était Edward Snowden, l’ex-agent des renseignements américains, qui invitait les politiques français, et notamment le premier ministre Edouard Philippe, à ne pas utiliser WhatsApp, devenu bien moins sécurisé depuis son rachat par Facebook en 2014 selon lui.

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Source : Le Figaro et FranceSoir

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