On se souvient qu’en septembre 2016, Samsung avait arrêté la commercialisation de son Galaxy Note 7 en catastrophe après que de nombreux modèles se soient enflammés sans raison. La société coréenne avait perdu des sommes colossales et cet échec a laissé une cicatrice dans la réputation du fabricant. C’est donc avec stupeur que l’on a appris qu’un cas de combustion concernant un Galaxy S10 5G a été répertorié en Corée du Sud. L’appareil est en vente depuis le 5 avril au pays du matin calme et tout se passait sans anicroche jusqu’à ce qu’un utilisateur répondant au pseudo de Lee n’ait publié des photos assez inquiétantes de son appareil, très visiblement brûlé. Le malheureux explique que l’appareil était posé sur table lorsqu’il a émis une odeur de brûlé puis de la fumée. Il l’a alors pris dans les mains, mais l’a aussitôt laissé tomber jeté au sol, car il était impossible de le tenir à cause de la chaleur dégagée. Après analyse du téléphone par Samsung, la firme a refusé de rembourser le client en expliquant qu’un choc externe était à l’origine du feu (ce qui est quand même inquiétant, non?). De son côté Lee a expliqué que le choc visible sur les photos a été provoqué par la chute de l’appareil après qu’il a pris feu. Une logique qui n’a pas convaincu la marque.
Des téléphones 5G plus énergivore
Notons que la 5G nécessite plus d’énergie à cause de ses antennes plus gourmandes et plus nombreuses. C’est pour cela que ce S10 5G est équipé d’une grosse batterie de 4500 mAh. Pas foufou non plus quand on sait que certains constructeurs mettent des batteries parfois supérieures à 5000 mAh dans leurs appareils sans qu’ils se transforment en grenade incendiaire. S’agit-il d’un cas isolé, d’une campagne de dénigrement ou d’un véritable problème ? Avec le problème des Galaxy Fold, Samsung est dans l’œil du cyclone en ce moment…
