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TikTok à la une : Des cicatrices sur la joue et une enquête au Sénat

Alors que le réseau social chinois est à l’origine d’une nouvelle polémique, encore une, le Sénat français vient de confirmer l’ouverture d’une commission d’enquête. Son but : identifier les risques et débordements liés à la plateforme pour tenter de mieux l’encadrer.

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Les coïncidences sont parfois surprenantes. Dans la même semaine, alors que le Sénat annonce l’ouverture d’une commission d’enquête sur TikTok, le réseau social est le centre de l’attention pour une nouvelle polémique depuis quelques jours. La cause, un nouveau défi qui se répand chez les jeunes. Le challenge “Cicatrice” consiste à se pincer et à se tordre les joues pour faire apparaître un bleu.

Défi “Cicatrice” : Encore une polémique pour TikTok

Que reproche-t-on à TikTok ? Ce défi, représentant un réel danger pour la peau des participants, est non seulement accessible sur le réseau, mais surtout mis en avant. En ne tapant que la lettre C, le mot clé “Cicatrices sur la joue” vous est proposé directement. Avec une petite flamme à côté, parce qu’évidemment, c’est tendance…

Nous avons tous été jeunes, mais ceux-là ont un QI négatif…

Pourquoi TikTok inquiète-t-il le Sénat ?

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C’est donc dans un contexte de polémique que le Sénat vient de valider l’ouverture d’une enquête sur TikTok. Pour rappel, il s’agit de la deuxième action des autorités françaises à l’encontre du réseau de ByteDance en moins de 6 mois, après le rapport de l’ARCOM. L’un des principaux sujets de préoccupation du législateur tient sur les rapports étroits entre l’entreprise et les services de renseignement chinois.

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Un lien flou, qui fait peser sur TikTok de forts soupçons d’être un outil d’influence indirecte pour Pékin. Le Sénat compte ainsi utiliser sa commission d’enquête pour mieux comprendre le fonctionnement du réseau social, mais aussi s’assurer (autant que possible) du bon respect de la Loi française par le réseau social.

Quelles conséquences pour ByteDance ?

C’est ainsi tout un programme qui attend les 19 sénateurs de la commission paritaire. Les travaux commencent le 1er mars et vont s’étaler sur maximum 6 mois, avant le rendu d’un rapport parlementaire. Pour TikTok, les risques sont faibles. Il est quasiment impossible que le Sénat puisse obliger ByteDance à ouvrir son algorithme, et il est tout aussi improbable de voir une interdiction du réseau social sur le sol français.

Point positif, l’enquête permettra sans doute au législateur de mieux maîtriser les enjeux liés aux réseaux sociaux en 2023. Une question de taille, la Loi française devant rapidement se moderniser pour garantir un bon équilibre entre liberté d’expression et protection des données et des individus, notamment les plus jeunes.

Malgré tout, la pression s’accentue sur l’entreprise chinoise, dans un contexte de tensions internationales et de luttes d’influence. À titre d’exemple, le Congrès des États-Unis examine actuellement un projet de loi visant l’interdiction totale de TikTok sur le territoire fédéral.

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