Alors que les fabricants de smartphones ont enfin compris que l’autonomie était un facteur important pour les utilisateurs en proposant des puces peu énergivores, en optimisant le système et en proposant des batteries de plus de 4000 mAh, les développeurs d’applis ont encore pas mal de progrès à faire. C’est notamment le cas de Snapchat. Une récente étude du site Greenspector a passé au crible les messageries les plus populaires et a dressé un tableau particulièrement catastrophique de l’appli aux 200 millions d’abonnés.
Le plus mauvais élève de la classe…
L’appli consomme en effet la bagatelle de 30 mAh ce qui représente une consommation presque 3 fois plus importante que Skype, pourtant numéro 2 dans la liste des applis les plus gourmandes. Bon élève, WhatsApp ne pompe que 6 mAh à titre de comparaison. Les raisons sont simples : Snapchat ouvre systématiquement l’appareil photo lors de son lancement et les filtres en temps réel, jeux ou autres options de réalité augmentée pompent énormément d’énergie. De même l’échange de «Snaps» en WIFi ou 4G sollicitent aussi la batterie. Mais ce n’est pas la seule raison puisque d’autres applis fonctionnent sur le même principe. Il s’agit d’un véritable problème d’optimisation, mais ce n’est pas le seul souci puisque l’appli est jugée trop lourde et 130 fois plus consommatrice en données échangées que ses concurrents. Snapchat vide votre batterie, mais également votre forfait data ! De là à comparer l’appli à un malware, il n’y a qu’un pas…
