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Slingshot, la réplique de Facebook à Snapchat débarque en France avec des bugs

Slingshot, l’application d’échange de photos et de vidéos temporaires de Facebook est désormais disponible dans le monde entier. Problème, l’application n’a pas été traduite, les premiers utilisateurs se plaignent de nombreux bugs et les autorisations exigées sont nombreuses et intrusives.

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Facebook poursuit sa politique de diversité avec une nouvelle application baptisée Slingshot. Disponible aux États-Unis depuis plusieurs semaines, elle vient d’effectuer une sortie mondiale. Un démarrage un peu raté si l’on en croit les premier retours.

Petit retour en arrière, il y a quelques mois, Facebook tentait de racheter Snapchat, phénomène du partage de photos temporaires, pour 3 milliards de dollars. Rien n’y a fait, pas même cette somme astronomique. Mark Zuckerberg loin de se laisser abattre par ce refus décide alors de développer sa propre application, Slingshot (lance-pierre en VF) était sur les rails.

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L'application Slingshot de Facebook est désormais disponible en France

Maintenant que les présentations sont faites, que permet de faire au juste Slingshot ? La même chose que Snapchat évidemment. Du coup, nul besoin de vous précipiter sur l’application si vous n’êtes pas amateur du partage de photos et de vidéos qui disparaissent au bout de quelques secondes. Facebook a tout de même apporté une nouveauté. Avant de pouvoir consulter la photo qui vous a été envoyé, vous devez en envoyer une en retour. Mise à part ça, pas grand chose à se mettre sous la dent. Slingshot dispose d’un outil d’édition comme son concurrent Snapchat. Vous pouvez ainsi retoucher vos photos en y apportant une touche de couleur.

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Comme d'habitude, Facebook se fait plaisir sur les autorisations
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Les problèmes, eux, sont nombreux comme en témoigne les déjà nombreux commentaires présents sur le Play Store de l’application. Premier souci, l’application n’a pas été traduite et est uniquement en anglais. Une vraie légèreté de la part d’une entreprise comme Facebook qui a différé la sortie de l’application par rapport au déploiement américain. Une traduction aurait donc été un minimum. Espérons que ce problème soit rectifié rapidement.

Deuxième inconvénient, l’application nécessite votre numéro de téléphone pour fonctionner. Une nouvelle tentative de Facebook pour récolter cette information auprès de ceux qui ont sciemment refuser de communiquer leur numéro jusqu’à aujourd’hui.

Troisième frein, mais on a l’habitude avec Facebook, le nombre délirant d’autorisations demandées pour installer l’application. Pêle-mêle, Facebook souhaite accéder à votre identité, vos contacts/Agenda, vos données de localisation, vos SMS, vos Photos/contenus multimédias/fichiers, votre appareil photo/micro et à l’identifiant de l’appareil ainsi qu’aux informations relatives aux appels. Normal.

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