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Restez au lit plus longtemps grâce à Android

Une étude dirigée par le site Mozy.fr auprès de travailleurs américains, allemands, anglais et français, montre que les patrons sont plus tolérants face aux retards depuis l’avènement des smartphones.

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« Trente minutes de retard ? Ce n’est pas grave… » Cette phrase dans la bouche de votre patron vous semble bizarre ? Eh bien, non, elle est tout à fait normale. Une étude menée par Mozy, spécialiste de la sauvegarde en ligne et des technologies mobiles, montre en effet que les patrons sont de plus en plus enclins à vous laisser quelques minutes de rab’ le matin. Mais pas d’empathie ici. Non, s’il vous laisse un peu plus de temps, c’est que votre patron a bien compris que vous avez déjà consulté vos mails dès votre réveil, grâce à votre smartphone.

L’enquête menée auprès de 1000 personnes à travers les États-Unis, l’Angleterre, l’Irlande, l’Allemagne et la France, montre que 73 % des patrons sont plutôt flexibles sur les heures d’arrivée au bureau, car ils pensent que leurs employés commencent à travailler avant. Ainsi, les patrons français accepteraient en moyenne un retard allant jusqu’à 40 minutes.

Bonne ou mauvaise nouvelle ?

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Pour Claire Gaboix-Alcaix, l’une des responsables de cette étude, « c’est une grande nouvelle pour les travailleurs ». Celle-ci estime que « les horaires de travail classiques – 9h -17h – ne sont plus le standard, et ne conviennent plus à la vie que nous menons actuellement, de plus en plus de personnes jonglent avec la garde alternée des enfants, des responsabilités à l’extérieur du bureau… »

L’étude montre en effet que les salariés commencent à regarder leurs emails dès 7 h 42 le matin (en moyenne), arrivent au bureau à 8 h 18 et le quittent à 17 h 48 pour arrêter complètement à 19 h 19. Ce qui fait une plage horaire de travail d’environ 12 heures.

Alors certes, grâce aux smartphones, les horaires sont plus flexibles, mais le travail empiète de plus en plus sur la vie privée. La limite entre le monde professionnel et le cocon sécurisant de la vie privée s’efface peu à peu, gommant ainsi certaines limites sur la disponibilité des employés. Et surtout, cela remet en cause la sacro-sainte règle de la durée du temps de travail.

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