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Pornhub favorise la modération automatisée des vidéos « sensibles »

Pornhub, le site pornographique présente sa nouvelle politique de modération. Une manière de répondre au scandale mondial l’ayant secoué il y a quelques mois. 

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Pornhub se veut plus transparent

Décembre 2020, Pornhub est sujet à une enquête menée par le journal New York Times. Le célèbre journal met en avant plusieurs faits et pas des plus plaisants. Le plus populaire des sites pornographique au monde permet la diffusion de contenus pédopornographiques. Mais pas seulement. Parmi les contenus considérés illégaux, figurent également des scènes de viols, des vidéos de mineurs, du revenge porn, etc.

Presque 6 mois après, Pornhub se veut plus rassurant que jamais et présente sa nouvelle politique de modération. La firme annonce dans un communiqué qu’elle s’engage à « créer et favoriser un espace réservé aux adultes pour exprimer et explorer en toute sécurité, de manière consentie et livre le sexe et la sexualité, sans craindre d’être exposé à un contenu dangereux, illégal ou haineux et discriminatoire.”

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Pornhub politique modération

De ce fait, Pornhub explique avoir retiré de janvier à décembre 2020 quelques 653 465 vidéos. Ces dernières étaient en désaccord avec sa politique de service et règlement relatif aux contenus. Les vidéos supprimées comprenaient des scènes incluant des mineurs, des tournages non-consentis, des discours incitant à la haine ou bien encore des vidéos mettant en scène des animaux (rien que ça…).

De la même manière, la société attire également l’attention sur les « relations incestueuses » (véritables ou simulées) qu’elle qualifie comme « formellement interdites ». Un constat qui prouve que Pornhub est bien décidé à jouer la carte de la transparence en ce qui concerne la légalité des contenus proposés sur sa plateforme. C’est dans la théorie un changement bienvenu que l’on ne peut que saluer. Dans la pratique, on attend de voir les résultats.

En filant le boulot à des robots plutôt qu’à des chômeurs…

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Dans ce sens, l’entreprise compte prochainement mettre en place un système de modération automatisé. Son fonctionnement reposerait sur un algorithme chargé de vérifier les vidéos avant leur éventuelle publication. À cela s’ajouterait une étape de vérification d’identité des personnes qui voudraient les mettre en ligne.

Elle passera par le logiciel Yoti. Ensuite, cette même personne devra confirmer le consentement des acteurs mais aussi détenir les droits de diffusion de la vidéo. Pour finir, il lui sera demandé d’accepter les conditions d’utilisation. Intervient ensuite l’algorithme qui, par on ne sait quels moyens détermine si le contenu remplit toutes les conditions pour être publié. S’il les enfreint, l’intervention d’un modérateur humain est alors envisagée / envisageable. Mouais…

Source : JdG

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