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Pass sanitaire/vaccinal : la fin est-elle vraiment proche ?

Alors que de nombreux pays européens ont d’ores et déjà annoncée, entamée, voire achevée la levée des mesures sanitaires, la France traîne la patte dans la course à la liberté. Cela étant, nos habitués des plateaux télés nous ont laissé entrevoir une lueur d’espoir ces derniers jours.

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Les beaux jours du printemps

Le Royaume-Uni et le Danemark ont franchi le pas depuis un moment déjà. Puis, se sont rapidement joints au mouvement la Finlande, la Suède, les Pays-Bas, l’Espagne, la Suisse… Plus récemment encore, ce sont le Portugal et même Israël qui ont annoncé la levée progressive de leurs mesures sanitaires.

En France, interviewé sur CNEWS le 16 février dernier, Gabriel Attal se reposait sur les propos d’Olivier Véran pour évoquer la fin du pass vaccinal pour la mi-mars. Rien à voir avec le calendrier électoral (l’élection présidentielle débutant le 10 avril), c’est lié au « calendrier du virus », selon le porte-parole du gouvernement. « À partir de la mi-mars, on pourrait alléger les mesures, il a cité le masque, il a cité le pass vaccinal… », rapporte Gabriel Attal, tout en précisant que le sésame pourrait être encore demandé dans quelques endroits spécifiques comme les boîtes de nuits. Une révélation qui a failli faire tomber Pascal Praud de sa chaise : « Attendez, ça veut dire qu’on n’est plus obligés de se faire vacciner ? Parce que le 15 mars, c’est demain ! » Là, cachant sa joie, le jeune membre du gouvernement peine à répondre oui : « Il y a de toutes façons une incitation à se faire vacciner parce que ça protège, je ne dis pas qu’il ne faut plus se faire vacciner ! » Mais finit par cracher le morceau.

Un faux espoir ?

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Pas plus tard que la veille, quatre millions de Français ont été « désactivés » faute de troisième dose. 37 millions d’autres Français ont été plus ou moins contraints à la dose de rappel. Si la levée du pass nous laisse croire que les nouveaux « désactivés » ont eu raison de lever le pied, il est trop tôt pour crier victoire.

Si Jean-François Delfraissy, président du Conseil scientifique, envisage bien une levée du sésame pour la fin mars, il considère d’ores et déjà l’option d’une quatrième dose de vaccin « pour les plus fragiles » en octobre.

Du côté du Pr Gilles Pialoux, inutile de miser sur les faux-semblants. Selon lui, « le pass vaccinal va disparaître momentanément ». Car, s’il a bien permis d’inciter à la vaccination pendant un temps, il y a ensuite eu un « effritement » qui semble inquiéter le chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital Tenon à Paris. Au cours du même entretien avec BFM TV, il assurait : « Les gens qui savent ce qui va se passer après Omicron mentent ». Il faudrait donc rester sur nos gardes.

Un sentiment partagé par… Gabriel Attal ! Deux jours après son passage sur CNEWS, ce 18 février, le porte-parole répondait lui aussi à Apolline de Malherbe quant à une fin « définitive du pass » : « On l’espère mais je ne peux pas vous dire la situation du virus dans x mois ou x années ».

Quoi qu’il en soit, pour pouvoir en décider, il leur faudra être réélus en avril.

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