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Parrot Bebop : le nouveau drone capable de filmer en volant

Parrot lance le Bebop drone, son nouveau quadricoptère de loisir. Il est le remplaçant du 2ème du nom l’AR Drone. Ce Parrot Bebop sera disponible dès le 18 novembre.

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C’est sous la cour vitrée du Palais des Études que Parrot a présenté son nouveau drone de loisir : le Parrot Bebop. Henri Seydoux, le PDG de Parrot, et toute son équipe ont dévoilé cette nouvelle « flying cam ». Comprenez un drone capable de voler et de filmer, en même temps. Les têtes pensantes de Parrot ont mis l’accent sur 3 axes : l’utilisation grand public, la sécurité et la vidéo. Après une présentation complète du Parrot Bebop, nous avons eu le privilège de l’essayer. Pour vous, voici les mots du PDG de Parrot et nos premières impressions.

Parrot Bebop
Le Parrot Bebop, un accessoire que James Bond aurait bien aimé essayer.

Henry Seydoux, PDG de Parrot, présente sa vision du drone grand public

L’engouement autour des drones a forcé Parrot à sortir l’artillerie lourde. Mais avant de parler spécifications techniques, voici quelques morceaux choisis de la présentation de Monsieur Henry Seydoux, PDG de Parrot :

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8 ans, c’est le temps qu’ils ont mis pour développer le nouveau logiciel de ce drone. Le premier accent a été mis sur la sécurité. En effet la volonté de Parrot a été, tout comme les deux derniers drones de la lignée, d’être grand public. Cela signifie une chose, il faut que n’importe qui puisse prendre plaisir à piloter le Bebop, et ce en toute sécurité. Et pour cela Parrot a renforcé celle de son drone. Les hélices s’arrêtent automatiquement lorsqu’elles sont en contact avec quelque chose. Le décollage et l’atterrissage du drone sont automatisés et une fois la batterie trop basse le drone se pose seul et automatiquement. De plus, un bouton a été créé pour que le drone revienne vers son pilote de façon totalement autonome. Et ce n’est pas tout, il vous est possible de programmer une altitude et un éloignement maximum entre la télécommande et le drone. Une fois cette zone atteinte le drone n’ira ni plus haut ni plus loin, peu importe les commandes, transmises. Ce qui nous amène à la deuxième avancée majeure, la télécommunication entre la commande et le drone.

Parrot Bebop
Henry Seydoux, le PDG de Parrot, fait les présentations.

Le Bebop peut être commandé de deux façons : par une tablette ou un smartphone (Android, iOS et prochainement Windows Phone) ou par le Skycontroller. Le Sky… Quoi ? Le Skycontroller, c’est une manette géante où vient se loger une tablette sur laquelle vous aurez certaines commandes et surtout le relais de la caméra en temps réel. Le tout communique par une technologie wi-fi puissante, le wi-fi MIMO. Épaulé par une double antenne à reconstruction active du signal, ces ondes peuvent aller jusqu’à 500m de portée pour les tablettes les plus puissantes et jusqu’à 2 Km avec le skycontroller.

Le dernier point sur lequel Henry Seydoux a insisté est l’innovation vidéo. Il est vrai que le capteur propose des rendus fins et détaillés. Mais le capteur ne fait pas tout le génie de la vidéo du Bebop. Le GPU et le logiciel, tous deux faits maison, sont avec les trois capteurs les pièces maitresses de ce drone. Nous avons tous senti une grande fierté quand Mr Seydoux nous a parlé de cette nouvelle caméra. C’est un capteur « fisheye ». En d’autres termes, la lentille est en forme de dôme ce qui lui permet d’avoir un visuel à 180°. Pour parler chiffre, il embarque 14 mégapixels et la capacité de filmer en full HD. Mais la particularité de ce capteur réside dans son traitement logiciel. L’image provenant d’un objectif fisheye est souvent déformée sur les bords, arrondie, en clair la photo a une forme sphérique. C’est ce que l’on retrouve sur les photos et vidéos prises par les GoPro par exemple. Et c’est là que le logiciel du Bebop entre en jeu et arrange tout. L’image est stabilisée et aplatie. Ce qui permet d’avoir une image panoramique, à 180°, et d’une grande qualité. Bon, vous l’aurez compris ce Bebop met un coup de vieux aux autres drones grand public, mais qu’en est-il de la commande de ce drone ?

Manette en mains la magie opère

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Nous avons eu le privilège de piloter ce drone. Pesant à peine 390g (410g avec les bumpers) le drone est d’une maniabilité déconcertante. Lors de l’essai, les questions fusaient, les ingénieurs et développeurs de Parrot nous ont répondu. Il est possible de voler 11 min avec. La charge dure 1h. La batterie standard est de 1200mAh, nous avons réussi à soutirer qu’une deuxième batterie plus véloce est au programme, tout comme pour l’AR Drone. Il peut monter jusqu’à 150m d’altitude et aller à une distance (vis-à-vis du pilote) de 2km… distance évidemment limitée par la connexion Wi-Fi. Pour la vitesse maximum, elle dépend bien évidemment des conditions. Dans les conditions les plus neutres, elle est de 70km/h. La réactivité entre la tablette et le Bebop est remarquable qu’on le pilote par gyroscope ou joystick.

Parrot Bebop
Une vitesse de pointe de 70 Km/h. Attention les yeux !

Avec une tablette ou un smartphone, vous avez soit deux joysticks soit un seul et le gyroscope de votre tablette. Le joystick persistant est celui faisant monter, descendre et pivoter sur lui-même le Bebop. Avec Le Skycontroller vous retrouvez ces deux joysticks ainsi que tous les boutons de contrôle. Vous pourrez pousser l’immersion au maximum en connectant des lunettes de réalité virtuelle sur lesquelles seront retransmises les images de la caméra du Bebop. Senheiser, Sony et Oculus sont compatibles avec le Bebop. L’application se contrôle via l’application FreeFlight 3.0, elle sera gratuite et compatible avec les trois drones. Attention ! elle exigera tout de même un Androphone tournant au moins sous Android 4.3 Jelly Bean.

Le Parrot Bebop : un cadeau à mettre sous le sapin ?

Disponible à la bonne période, vous pourrez mettre ce nouveau drone sous le sapin. Deux packs seront commercialisés chez les principaux revendeurs (Fnac, Darty etc…) d’ici fin novembre. L’un à 499€ sans le Skycontroller et l’autre à 899€ avec ce dernier et la technologie WiFi MIMO. Pour plus d’informations, un test arrive très prochainement pour vous aider à faire votre choix !

Si vous possédez déjà un drone, n’hésitez pas à consulter notre article : Survoler une centrale nucléaire et 10 choses qu’il ne faut pas faire.

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