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Le réseau social français Yubo visé par Mark Zuckerberg et Jeff Besos

Les grands pontes de la Silicon Valley voit un énorme potentiel dans Yubo, ce jeune réseau social français.

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Yubo

, c’est le petit nouveau des réseaux sociaux avec Tik-Tok. Ce réseau social français permet de trouver des groupes d’amis avec qui discuter en ligne soit par vidéo, par message ou bien en vocal. « C’est un peu comme quand vous arrivez à un festival de musique où vous ne connaissez personne : plein de petits groupes se forment et vous essayez de vous joindre à tel ou tel groupe », explique Sacha Lazimi, cofondateur et directeur général de Yubo.

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Une identité et un principe qui attirent des investisseurs prestigieux puisque Yubo vient d’accueillir dans son capital Village Global, un fond d’investissement composé de stars et géants de la Silicon Valley, comme Mark Zuckerberg créateur et PDG de Facebook et Jeff Besos, l’actuel grand patron d’Amazon. En outre, Yubo peut se féliciter de compter également dans ses investisseurs Sweet Capital, un fond créé par les fondateurs de Candy Crush. Ces deux entités ont participé à une levée de fonds de 11,2 millions d’euros pour le compte de Yubo.

C’est la première fois que ces deux fonds d’investissement choisissent d’investir dans une société française. Ils ont été séduits notamment par le succès de Yubo aux Etats-Unis, pays qui concentre d’ailleurs une bonne partie des 25 millions d’abonnés totaux. Selon Sacha Lazimi, on devrait rapidement assister à une montée croissante des créations françaises dans les réseaux sociaux et le divertissement grand public. « Il y a de plus en plus d’applications sociales qui réussissent, comme Vodoo (jeux vidéo), Zenly (un réseau social porté sur la géolocalisation, racheté par Snapchat depuis peu) ou MWM (création musicale). Les investisseurs étrangers commencent à venir en France », affirme-t-il.

Pour rappel, Yubo prévoit un chiffre d’affaires de 11 millions d’euros pour 2019 et espère pouvoir très vite agrandir ses effectifs en passant de 17 à 50 personnes. Contrairement à certains réseaux sociaux, Yubo tire ses revenus de la facturation de services supplémentaires, et ne se fait en aucun cas de l’argent sur la vente de données personnelles. Mais avec Mark Zuckerberg dans le capital, cela pourrait peut-être changer…

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