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Huawei visé par une plainte de Washington pour conspiration et racket

Comme le rapporte le journal The New-York Times, les autorités américaines portent plainte contre Huawei et deux de ses filiales pour racket, conspiration et espionnage industriel.

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Alors que Huawei pensait bénéficier d’une accalmie, voilà que Washington dépose une nouvelle plainte contre le constructeur au niveau fédéral pour racket, conspiration et vol de secrets industriels. C’est en tout cas ce que révèle un article coup de poing du New-York Times. Selon le journal américain, cette conspiration dont Huawei serait l’instigatrice remonte à des faits datant de 1999.

À cette époque, six entreprises américaines avaient porté plainte contre le constructeur pour des vols de secrets industriels. Parmi les plaignants, on retrouve Cisco Systems (équipementier réseau), Motorola Solutions, Fujitsu (fabricant d’hardware et software), Quintel Technology (équipementier antenne Wi-Fi), T-Mobile (opérateur) et CNEX Labs (fabricant de matériaux électroniques).

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Ces entreprises ont pour la plupart eu des démêlés judiciaires avec Huawei entre 1999 et 2019 comme le précise le journal. Ainsi en 2003, Cisco System accusait la firme de Shenzhen d’avoir subtiliser un grand nombre de ses brevets et notamment d’avoir voler le code source de plusieurs logiciels. Même son de cloche pour Quintel, qui assure que le constructeur s’est emparé de sa technologie d’antenne en 2015. Pareillement avec Motorola qui décide dans les années 2000 de s’attaquer à l’entreprise chinoise pour violations de propriété intellectuelle. Les poursuites seront au final abandonnées en 2011.

À lire également : Liens entre Huawei et les services secrets chinois – l’Allemagne a des preuves

Une opération d’espionnage d’envergure

D’après la plainte, Huawei est une compagnie qui a régulièrement recours à l’espionnage industriel, une société qui met les moyens pour s’emparer de nouvelles technologies. Pour illustrer ce propos, l’article du New-York Times évoque une affaire survenue en 2004. Un employé de Huawei s’était infiltré dans une exposition d’un concurrent à Chicago. Le salarié était resté caché et avait attendu la fermeture de la galerie pour prendre des photos de plusieurs technologies appartenant à ce concurrent.

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Bien évidemment, l’employé a été pris en flagrant délit. Fait amusant, à la question « Pour qui travaillez-vous ? » il aurait répondu qu’il travaillait pour « Weihua »… Ou Huawei à l’envers. Pas certain que ce soit passé.

De son côté, la firme affirme que ces accusations sont « infondées et injustes » et clame haut et fort qu’elles représentent une tentative supplémentaire des Etats-Unis de nuire « irrévocablement à la réputation et aux activités de Huawei, pour des raisons liées à la concurrence ».

Source : Phonandroid

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