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Huawei : Joe Biden envisage de lever les sanctions contre le constructeur

Désormais au pouvoir, l’administration Biden pourrait bien lever les sanctions instaurées par Donald Trump contre Huawei et de nombreuses entreprises chinoises. Toutefois, le gouvernement américain reste prudent et affirme vouloir rester vigilant concernant les risques d’espionnage.

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Souvenez-nous, en mai 2019 l’administration Trump prend une décision historique et symbolique. Le Président des États-Unis instaure un embargo contre Huawei et de nombreuses entreprises chinoises. Le motif ? Des soupçons d’espionnage. Toutes ces compagnies sont immédiatement placées sur liste noire, et sont considérées comme des menaces pour la sécurité intérieure du pays.

Pour Huawei, la mise en place de cet embargo marque le début de deux ans de galère. En raison des sanctions imposées par Donald Trump, la firme de Shenzhen n’a plus le droit de travailler avec des entreprises américaines. Terminé le partenariat avec Google, Huawei devra faire sans Android et sans les services et applications Google comme YouTube, Gmail, Google Drive, etc.

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En février 2020, les sanctions se durcissent davantage. En effet, les entreprises étrangères qui utilisent des composants américains doivent demander une autorisation pour travailler avec Huawei. Résultat, le fondeur TSMC, qui produit notamment les processeurs Kirin de Huawei, ne peut plus en fournir au constructeur chinois.

L’administration Biden n’est pas hostile à un retour de Huawei

Or, depuis ce 20 janvier 2021, Joe Biden est officiellement le nouveau Président des États-Unis. L’arrivée de cette nouvelle administration à la Maison Blanche marquera-t-elle la fin du calvaire pour Huawei ? La future secrétaire d’État au commerce Gina Raimondo n’a pas écarté l’idée lors d’une audition au Sénat. Le sénateur Ted Cruz a justement demandé quels étaient ses plans concernant Huawei et son maintien sur liste noire. La réponse de Gina Raimondo se veut rassurante pour Huawei : un retour de l’entreprise sur le sol US est possible, mais il se fera progressivement et prudemment.

« Nous allons réexaminer notre politique, vous consulter vous (les sénateurs), consulter l’industrie, nos alliés et évaluer ce qui sera le mieux pour la sécurité nationale et l’économie », a-t-elle déclaré. En d’autres termes, l’intérêt des États-Unis passera évidemment avant le retour en grâce de Huawei et la future secrétaire d’État au commerce l’a bien rappelé : « Je vais utiliser tous les outils à ma disposition pour protéger les Américains et nos installations des interférences chinoises ». Pour rappel, les pertes économiques liées aux sanctions américaines ont contraint Huawei à vendre sa filiale Honor, pour un total de 12,8 milliards d’euros. 

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Source : Android Authority

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