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Facebook : Zuckerberg s’intéresse au chiffrement de bout en bout

Il y a quelques jours, nous vous annoncions que Mark Zuckerberg souhaitait fusionner Facebook avec ses acquisitions WhatsApp et Instagram pour les mêler à son propre réseau pour de bon.

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Il ne s’agit pas de faire disparaître ces différentes entités pour n’en laisser qu’une, mais bien de rendre interopérables les différentes messageries pour s’envoyer photo et message d’une plate-forme à l’autre. Il s’agit d’éviter la ringardisation progressive de Facebook, mais aussi de créer une gigantesque base de données avec les informations personnelles d’un bon tiers de l’humanité (il y a plus de 6 milliards de comptes en tout mais certaines personnes disposent d’un profil dans plusieurs services).

Nous avions aussi émis des réserves sur la méthode puisque WhatsApp est une messagerie chiffrée de bout en bout. C’est-à-dire que le chiffrement (on parle aussi de cryptage, même s’il s’agit d’un anglicisme) est réalisé localement sur l’appareil qui est le seul à détenir la clé privée. Impossible donc pour un pirate d’intercepter quoi que ce soit, à la volée ou sur les serveurs de WhatsApp.

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Or Instagram ou Facebook Messenger ne comprennent pas cette option ce qui rend l’interopérabilité problématique. Marko a dernièrement répondu lors d’une interview que c’est justement ce chiffrement de bout en bout (« end to end » dans la langue de Kim Kardashian) qui l’intéresse tout particulièrement : «Nous souhaitons aller plus loin dans le chiffrement de bout en bout de nos produits. Les gens aiment vraiment ça dans WhatsApp. Je pense que c’est la direction dans laquelle nous devrions aller avec plus de projets dans le futur.» Après avoir été mêlé dans différents scandales concernant la vente ou la fuite de données confidentielles, «Zuck» essaierait-il de se racheter une virginité ?

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