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Espionnage : la France surveille Huawei…

Huawei, l’une des plus grandes firmes de téléphonie mobile à l’heure actuelle fait l’objet de plusieurs accusations d’espionnage, surtout de la part des pays occidentaux.

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Les États-Unis ont clairement fait état de soupçons vis-à-vis des appareils du géant chinois en demandant expressément à leurs alliés de se méfier de Huawei. Le Japon aurait même interdit la présence de cette marque de téléphonie mobile sur tout son archipel, mais aussi celle de la firme chinoise ZTE.

Ce géant de la téléphonie a désormais aussi conquis la France avec ses beaux smartphones. Mais face à diverses rumeurs d’espionnage, les autorités françaises ont lancé un projet baptisé Cerbère en l’an 2015 pour la sauvegarde de la sécurité nationale, finalement révélé en 2018 dans Challenges.

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Dans ce projet, le gouvernement français entend donner plus de pouvoirs à l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information ou ANSSI, agence sous le contrôle de SGDSN Secrétariat général de la Défense et de la Sécurité nationale. Un accord sur un nouvel amendement « anti-Huawei » pourrait donc voir le jour suite au vote de cette loi par l’Assemblée nationale l’année dernière.

La France cherche, tout comme les autres grandes puissances, à faire asseoir sa souveraineté et préserver ses informations confidentielles. Un contrôle est donc mis en place par le gouvernement français pour justement réguler les actions de Huawei, et se méfier de ce géant chinois comme leur a conseillé les États-Unis. Il en va de même pour l’Allemagne et même pour le réseau 5G de Orange.

Avec la validation de cette loi, l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information accroîtra son droit de regard sur les téléphones Huawei et sur la 5G. Mais aussi, sur les anciens équipements déjà introduits en France sous l’ère de la 4G et de la 3G pour un contrôle plus rigoureux. Cet amendement a déjà présenté aux fournisseurs français : Free, SFR, Orange ou Bouygues.

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Grâce à cette loi, le gouvernement français pourra continuer à effectuer un contrôle sur l’entreprise chinoise tout en gardant ses relations diplomatiques cordiales avec la Chine. Pas sûr par contre que Huawei soit ravi de cette situation, car rappelons que les gouvernements qui écartent la compagnie de ses appels d’offres n’ont aucune preuve d’une quelconque tentative d’espionnage. Délit de sale gueule ?

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