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Démarchage téléphonique : des associations veulent enterrer Bloctel

Plusieurs associations de défense des consommateurs, dont l’UFC Que Choisir, appellent à la fin pure et simple du démarchage téléphonique. Bloctel est jugée inefficace et seule une interdiction totale pourrait régler le problème.

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Bloctel, voici la solution proposé par le gouvernement pour aider les citoyens français à lutter contre le démarchage téléphonique. Une belle idée sur le papier, un échec cuisant pour les trois millions d’utilisateurs. Comme le racontent nos confrères du journal 20 minutes, l’inefficacité de Bloctel est directement pointé du doigt.

« Nos trois numéros (deux portables et un fixe) sont renseignés sur Bloctel mais ça ne sert à rien, nous sommes inondés de coups de fil », explique un utilisateur dans les colonnes du quotidien. Face à ce constat d’impuissance de l’outil du gouvernement, des associations de défense des consommateurs ont décidé se s’allier dans une pétition commune.

L’interdiction pure et simple du démarche téléphonique

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UFC Que Choisir, CLCV, l’Unaf, les Familles Rurales, le CSF, l’association Leo Lagrange, l’AFOC, l’ADIC, toutes réclament la fin de Bloctel et surtout l’interdiction ferme et définitive du démarchage téléphonique en France. Pour motiver sa plainte, l’UFC Que Choisir précise que le démarchage est aujourd’hui intrusif et individualisé, et ce grâce à un flou juridique qui permet aux pratiquants du démarchage téléphonique de considérer tout consommateur comme faisant partie de son listing. En effet, l’utilisateur doit impérativement manifester son refus pour être retirer des listes. Dans le cas contraire, il est intégré d’office.

En outre, les associations mettent en exergue l’inutilité de Bloctel. « 4 ans après sa mise en service, le dispositif s’avère inefficace en raison de dérogations bien trop extensives et de sanctions insuffisamment dissuasives », écrivait l’UFC Que Choisir dans sa lettre ouverte.

Pour l’heure, la pétition a réuni plus de 150 000 signataires, et de fait les associations ont amplement explosé leur objectif de 50 000 signatures. Malgré ce succès, les plaignants craignent le débat d’une proposition de loi prévu pour le mois de janvier. Appelée « encadrement du démarchage téléphonique et lutte contre les appels frauduleux », cette législation pourrait selon les associations « aggraver la situation » et offrir aux acteurs de nouvelles dérogations au listing Bloctel. Cette pétition a été transmise au gouvernement.

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Source : 20 minutes

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