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Covid-19 : faux certificats de vaccination et faux tests PCR sur le Darknet

Le Darknet s’amuse toujours des tendances avec malice. En ces temps troublés d’urgence sanitaire liés à l’épidémie de Covid-19, les hackers s’adaptent encore et toujours pour proposer de faux documents.

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Le Dark Web est ce que l’on pourrait appeler le paradis de l’enfer ! C’est la grande foire au n’importe quoi proposé pourtant avec une qualité proche du marché officiel. Vous souhaitez hacker un compte Gmail ? Il vous en coûtera 80$. Vous voulez rigoler un peu en vous faisant une carte de citoyen texan ? C’est possible pour 145$. Plus dérangeant encore, un passeport français peut vous être délivré pour 4 000$. Que ce soit des cartes de crédits, compte Paypal et autres, la liste des « produits » proposés est aussi longue qu’effrayante. À l’heure où l’épidémie de Covid-19 fait toujours trembler la ménagère et impose des restrictions et des obligations toujours plus discutables, ce business du faux a de beaux jours devant lui.

Faux papiers pour vrai virus ?

Après plus d’un an d’une lutte croquignolesque contre la « pandémie », le Covid-19 fait encore des victimes dans le monde malgré l’accélération de la vaccination, y compris dans les pays qui s’y sont jetés à aiguille perdue. Lundi 12 juillet au soir, Jupiter a même sorti un coup de bluff incroyable alors qu’il avait un 2 et un 7 dépareillés dans les mains. Au programme : vaccination obligatoire pour les soignants au 1er septembre (comme si on en avait des caisses de ces gens-là), élargissement du passeport sanitaire aux lieux de culture à partir du 21 juillet puis au restos, bars, centres commerciaux et transports (trains + avions) en août. On imagine bien les commerçants faire la fine bouche au niveau de la clientèle après 1 an de disette…

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L’Europe a rouvert progressivement ses frontières à l’échange entre citoyens des différents pays, avec cependant des conditions strictes pour permettre les voyages avec des zones vertes, orange et rouges. Et comme les tests PCR seront maintenant payants, il faudra donc se faire vacciner pour voyager sans avoir à payer. Une autre solution consisterait à ne pas se plier à ces injonctions complètement liberticides et à faire un tour sur le Darknet…

Cet endroit caché d’Internet est le royaume du « sous-le-manteau ». Et s’il y est simple de mettre la main sur des armes et de la drogue, les hackers s’adaptent aujourd’hui et proposent, par exemple, de faux tests PCR négatifs pour un prix défiant toute concurrence : 20€ ! Même topo pour les certificats vaccinaux. Vous réunissez la signature d’un médecin, votre nom et les dates que vous souhaitez voir apparaître, et vous voilà en possession d’un beau document plus vrai que nature pour 170 €. À vous les voyages autour du monde !

Qui veut mon vaccin ?

Si cette émergence de faux documents liés aux tests et à la vaccination est déjà révélatrice d’un problème profond, une autre question sème encore plus le trouble sur l’affaire. Le Darknet propose en effet également des vaccins en vente libre ! Et ce marché est en pleine expansion puisque les annonces pour ce produit ont triplé depuis le début de l’année. L’offre illicite propose tous les différents vaccins au marché noir. Vous pourrez donc trouver des doses d’AstraZeneca, de Johnson & Johnson, tout comme des vaccins russes et chinois Sputnik et SINOPHARM. Les prix se situent entre 500 et 1 000 dollars.

Dose de vaccin
Crédits : Pixabay
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Ce trafic illégal montre donc qu’il y a des vols de doses de vaccin un peu partout dans le monde, doses qui auraient pu pourtant servir à vacciner d’honnêtes citoyens apeurés dans des centres… et si l’on en croit la doxa de faire avancer l’immunité collective plus rapidement. En début d’année, Europol, l’Agence de l’Union européenne pour la coopération des services répressifs, avait déjà pointé le problème du doigt après le démantèlement d’un réseau illicite.

Comme toujours dans ce genre de business illégal, il est difficile de tracer les transactions financières puisque tout est fait avec des monnaies virtuelles et difficilement traçable comme le Monero.

La cybercriminalité semble donc avoir encore de beaux jours devant elle.

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