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Coronavirus : WhatsApp combat sur deux fronts

L’application de messagerie instantanée est actuellement sur deux fronts : s’assurer que les communications perdurent, et lutter contre la propagation des fakes news sur le virus.

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Depuis que le Covid-19 s’est transformé en pandémie mondiale et que de nombreux pays procèdent à des mesures de confinement à domicile, WhatsApp est plus que jamais sollicité par ses utilisateurs. Tout simplement pour garder le lien avec les membres de sa famille, avec ses amis. Bref, pour maintenir le contact. Avec deux milliards d’utilisateurs à son actif, la responsabilité est grande, voire immense.

Et en cette période d’épidémie, l’application de messagerie instantanée doit faire face à deux défis : s’assurer que les communications persistent, mais également lutter contre la propagation de fausses informations sur le virus.

Des serveurs doublés

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Selon nos confrères du journal Les Echos, les appels via WhatsApp se sont multipliés drastiquement dans les pays les plus touchés par la maladie comme en France, en Italie ou en Espagne. « Le niveau d’appels passés via WhatsApp et Messenger a doublé par rapport  à d’habitude. On est au-delà du pic annuel, qui se produit habituellement lors du nouvel an », racontait Mark Zuckerberg lors d’une interview téléphonique pour des médias américains.

Pour parer à cet afflux massif d’appels, la maison mère Facebook a doublé la capacité de ses serveurs. « Nos infrastructures doivent être prêtes pour que ce ne soit pas la débâcle. Nous avons un rôle à jouer pour soulager la solitude », affirme le patron du réseau social. Dans l’Hexagone, WhatsApp est la première application mobile en nombre d’utilisateurs actifs selon un baromètre de We Are Social.

La chasse aux fakes news est ouverte

En parallèle de tous ces efforts pour assurer les communications, WhatsApp doit également tenir tête à la diffusion de fausses informations sur le virus. Une lutte qui s’annonce plus difficile en raison des circonstances. Les 15 000 modérateurs du service de messagerie sont pour la plupart en télétravail et ils s’attardent principalement sur les sujets gravissimes (terrorisme, pédophilie, etc.). Avec moins de surveillance, les complotistes peuvent s’en donner à cœur joie.

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D’autant que les conspirationnistes et autres adeptes de « la vérité vraie » peuvent profiter du système de chiffrement de WhatsApp pour discuter en toute confidentialité. Une difficulté supplémentaire pour l’application. Néanmoins, hors de question de laisser tomber le chiffrement pour Mark Zuckerberg : « Nous sommes convaincus qu’il y a d’autres moyens efficaces de lutter contre le mal que d’abandonner le chiffrement », assure le PDG.

Source : Les Echos

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