Venue de Corée de Sud, cette appli permet de se confectionner un avatar à son image, de participer à des jeux, de se confectionner des émoticônes et de faire des selfies avec vos amis virtuels. Rien de bien passionnant pour les moins de 16 ans, mais forcément indispensable pour les « Millenials ». Pour se faire son alter ego virtuel, il suffit de prendre une photo et de modifier à votre envie les traits de visage que l’appli aura généré à partir du cliché : coupe de cheveux, couleur de la peau et des yeux, maquillage, etc.
Bien sûr, si vous voulez personnaliser votre avatar il faudra payer à moins de participer à des jeux ou de parrainer un ami. Pour rejoindre ses amis, il suffit d’entrer un code alphanumérique et attende que votre invitation soit validée. En se promenant «dans la rue», on peut aussi accoster des inconnus pour les inviter à rejoindre sa liste d’amis. Les personnes se plaignent en ce moment des temps de latence qui sont sans doute dus à la soudaine popularité de l’appli. Comme Zepeto vient de Corée du Sud, les personnes aux coupes afros ou même aux cheveux bouclés ne sont pas représentées telles qu’elles doivent l’être. Autre problème souligné par les utilisateurs/utilisatrices, c’est que la corpulence des avatars sont les mêmes : on ne peut pas s’ajouter quelques kilos en trop pour mieux coller à la réalité par exemple. Fat shaming ?
Enfin, des rumeurs ont commencé à se répandre sur d’éventuelles indiscrétions de l’appli sur la géolocalisation ou sur des écoutes téléphoniques. Il n’en est rien puisque sous Android, les permissions ne concernent ni le GPS ni me micro. Par contre, quand on regarde les CGU de l’appli, on se rend compte que les données personnelles des «Zepetistes» peuvent être revendues pour de la publicité ciblée.
