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Arnaque à l’abonnement : attention aux faux bons-plans

Les experts de Signal-Arnaques vous mettent en garde : attention aux offres trop belles pour êtres vraies, elles cachent une fraude de plus en plus fréquente. Il s’agit d’abonnements cachés, des frais mensuels prélevés après un achat.

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Historiquement, ces arnaques reposaient principalement sur des produits high-tech, dernière génération, à des prix hallucinants. Par exemple, un smartphone très haut de gamme à deux euros. Cependant, depuis quelques années, les escrocs migrent de plus en plus vers des services en ligne. Vente de CV, de KBis, conversion de formats de fichiers, support technique…

Abonnements cachés : comment ça marche ?

Pour escroquer dans une certaine forme de légalité, les arnaqueurs mettent en ligne deux pages. La première, disons la page d’accueil, va mentionner tous les détails contractuels de cet achat : un tarif faible suivi de prélèvements mensuels plus élevés auxquels consent l’utilisateur. Néanmoins, celle-ci est cachée. La seconde va être celle mise en avant sur les réseaux, les publicités et via le référencement : un formulaire simplifié, ne faisant pas mention de prélèvement ou d’abonnement.

Une arnaque en zone grise

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La plupart du temps, les CGV (Conditions Générales d’Utilisation) du service sont même mentionnées sous le formulaire. Mais, comme souvent, peu d’internautes prêtent attention à ces informations. Pour Signal-Arnaques, difficile de signaler l’affaire aux autorités. La procédure risque d’être longue pour peu de résultats.

Vous pouvez néanmoins indiquer à votre banque qu’il s’agit de prélèvement frauduleux. Non seulement cela peut vous permettre un remboursement partiel ou total de vos versements, mais en plus l’action augmente les chances de mise en liste noire des coordonnées bancaires de l’entreprise à l’origine de l’escroquerie.

Dernier point, Signal-Arnaque vous propose de signaler le site escroc via leur formulaire en ligne. Si le collectif n’a pas de pouvoir coercitif, cela permet tout de même de rendre plus visible le risque à la communauté. Et n’oubliez pas : si c’est trop beau pour être vrai c’est que c’est sans doute faux…

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