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Chute d’Apple en bourse : la Chine responsable ?

Panique à Wall Street ! La société Apple a dernièrement annoncé qu’elle allait réviser à la baisse ses prévisions pour le début de 2019. Il n’en fallait pas plus pour que l’action de la firme à la pomme se prenne une petite claque dans le museau avec un -7% sec en une nuit.

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Panique à Wall Street ! La société Apple a dernièrement annoncé qu’elle allait réviser à la baisse ses prévisions pour le début de 2019. Il n’en fallait pas plus pour que l’action de la firme à la pomme se prenne une petite claque dans le museau avec un -7% sec en une nuit. Pas de quoi faire s’écrouler l’économie américaine, mais pour cette valeur forte du NASDAQ, ce n’arrive pas tous les jours. Il faut dire que dans le chiffre d’affaires d’Apple, entre septembre et décembre 2018, il va manquer pas loin de 7 milliards de dollars (84 milliards au lieu des 91 prévus). Le trésor de guerre amassé par Apple est tellement colossal que ces 7 milliards représentent une broutille, mais le capitalisme n’aime pas les signes de faiblesse…

Alors pourquoi cette petite anicroche entre les résultats escomptés et la réalité ? Le premier élément de réponse se trouve dans le prix des machines. En ces temps de vaches maigres, pourquoi payer un iPhone à 1200 € quand on peut avoir mieux chez Huawei pour 800 € ? Ce n’est pas tout. Nous vous avions déjà parlé du gouvernement chinois qui souhaite favoriser les smartphones locaux, mais il s’agit aussi d’une histoire de batterie.

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Rappelez-vous du scandale qui avait éclaboussé Apple avec cette histoire de «batterygate» : une mise à jour sournoise qui avait réduit la durée de vie des batteries pour masquer le fait que les accumulateurs vieillissaient mal puis la politique de remplacement de batterie qui s’en est suivi. Le fait d’avoir prolongé la durée de vie des appareils a donc eu comme effet de ralentir leur remplacement (ou «upgrade» comme disent ceux qui font la queue 3 jours pour acheter un engin hors de prix). Et ce n’est pas une spéculation, c’est Tim Cook, le PDG, qui le dit ! Si maintenant on dit la vérité chez Apple, ce n’est plus le cours de la bourse qui va chuter, mais le ciel qui va nous tomber sur la tête.

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