en partenariat avec

Alerte : mon téléphone me rend malade !

Oui, votre smartphone peut vous rendre malade. Tout comme votre PC ou encore votre tablette. La faute au clignement de l’écran, aussi appelé PWM pour Pulse Width Modulation (modulation de largeur d’impulsions). Un grand nombre de personnes souffrent d’une sensibilité forte à ce phénomène, causant nausées et inconfort.

Annonce

Pour comprendre les effets d’inconfort générés par nos écrans, il faut comprendre comment fonctionne une modulation PWM. Cela concerne principalement les écrans OLED qui s’assombrissent lorsque la luminosité est inférieure à 100%.

Un phénomène lié à l’assombrissement de l’écran

Imaginons, par exemple, que vous vous déplacez dans une rue, avec une variation de luminosité qui amène votre écran à modifier sa luminosité. L’écran semble alors s’assombrir, on pense donc que les pixels baissent leur niveau d’éclairage ? Eh bien non, tous les pixels ne représentant pas de noir pur sont toujours éclairés à 100% !

Annonce

En fait, l’écran alterne entre des sections lumineuses et sombres à grande vitesse, afin de tromper le cerveau qui interprète ces variations rapides comme une baisse de la luminosité. En d’autres termes, si vous êtes à 50% de luminosité, alors la moitié des lignes de pixels de votre écran sont complètement allumées et l’autre moitié complètement éteinte, alternant à toute vitesse.

Fonctionnement du PWM
À 10% de luminosité, l’écran est allumé 10% du temps… C’est l’alternance ON/OFF qui fatigue les yeux… À moins d’augmenter fortement la fréquence

Vos yeux vont donc se fatiguer, de par la mise au point constante qu’ils font sur les variations rapides des fréquences PWM. Cela cause une sensibilité qui peut se traduire par des douleurs oculaires ou même des nausées simplement en regardant un écran.

Les OLED mais pas seulement

Si les fabricants utilisent cette technique de simulation de la luminosité, c’est avant tout pour éviter la brûlure des pixels sur un écran OLED. Mais on retrouve aussi la modulation PWM sur certains écrans LCD et même sur certains téléviseurs QLED ; pourtant, ceux-ci ne risquent nullement la brûlure de leurs pixels. Une stratégie technologique plutôt incompréhensible, face au nombre croissant d’utilisateurs se plaignant de migraines ophtalmiques et de nausées face à des écrans.

Quelles solutions pour éviter la sensibilité PWM ?

Annonce

Sur les derniers modèles de grandes marques, comme Samsung ou Apple, les écrans intègrent des modulations PWM à très basses fréquences, menant donc à l’inconfort de l’utilisateur. Au contraire, certains fabricants se sont penchés sur le sujet, augmentant drastiquement la fréquence de leurs écrans, comme le Edge 30 de Motorola (700 Hz), qui propose même une option d’affichage de réduction du scintillement.

Si vous constatez un inconfort face à un écran, surtout s’il est OLED, alors il y a peu de doutes sur votre sensibilité aux modulations PWM. Dans ce cas, il existe peu de choix, hormis de vous tourner vers des écrans sans cette technologie, ou bien avec une fréquence élevée. Ce type de gradation PWM haute fréquence est même devenu un argument commercial chez POCO notamment.

La balle est dans le camp des constructeurs ! Si vous souhaitez faire du bruit, pour tenter de faire changer les choses, une pétition est en ligne sur Change.org.

Partagez l'article :

Laisser un commentaire

Articles populaires