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Abus de position dominante : la note pourrait être salée pour Google

Ce qui est arrivé à Microsoft au début des années 2000 est en train d’arriver à Google. La société de Mountain View était pourtant prévenue !

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Il s’agit toujours de la même histoire entre la compagnie et la Commission européenne pour abus de position dominante. Après avoir écopée l’année dernière d’une amende de 2,4 milliards d’euros pour ce même grief, mais au sujet de la publicité, c’est maintenant Android qui est dans l’œil du cyclone. Il semblerait que le géant californien accorde des bonus aux fabricants de smartphones qui acceptent de préinstaller Google Search et le Play Store dans leurs appareils.

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De même, la société insisterait fort pour que Google soit le moteur de recherche par défaut dans Chrome. Lassée du comportement de Google qui est averti de ces problèmes depuis 2011, la Commission veut «marquer le coup» en prononçant une peine de 7,5 milliards de dollars. Chez Google, on se défend un peu maladroitement en expliquant que les fabricants sont libres de faire ce qu’ils veulent et qu’Android est gratuit, mais qu’il coûte cher à développer. Mais comme les revenus sont générés par les applications de Google, il semblerait logique que Google propose des contreparties aux fabricants, ce que la société refuse bien sûr de commenter.

GOOGLE Margrethe Vestager
Margrethe Vestager, devenue commissaire européenne à la concurrence en 2014 pense à démanteler les activités du groupe en Europe. C’est elle aussi qui est partie en guerre contre Apple en demandant de rembourser 13 milliards d'euros à l’État irlandais au titre d'aides d’État contraires au droit européen de la concurrence.

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