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Tales of the Adventure Company : Touché-Killé

Entre rogue-like et bataille navale, Tales of the Adventure Company va vous passer le goût de Disco Zoo.

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On a tous joué à la bataille navale. On s’est tous amusé enfant à débusquer le porte-avion ennemi ou à crier « PLOUF » lorsqu’un tir de l’adversaire tombait à l’eau. Et puis, pour la plupart, on en est revenu, parce qu’au fond, la bataille navale, c’est plutôt ennuyeux. Il suffirait pourtant d’y ajouter un peu de stratégie, un peu plus d’enjeux, pour immédiatement rendre ce gameplay à nouveau amusant. C’est précisément ce que fait Tales of the Adventure Company.

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Les champignons ont remplacé les porte-avions

Vous avez peut-être déjà eu l’occasion de jouer à Disco Zoo, sur votre smartphone, ce jeu de NimbleBit qui proposait de trouver des animaux sur une grille en un temps limité (FUN!) puis de devoir réveiller nos animaux toutes les cinq minutes ou d’acheter des crédits pour pouvoir rejouer (PAS FUN!). Eh bien Tales of the Adventure Company pourrait bien être le jeu dont le studio s’est inspiré.

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Disco Zoo. Plus mignon, mais plus fourbe
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Créée en Décembre 2013, à l’occasion de la compétition de rogue-like « Trials of Oryx », la première version du jeu s’était vu remettre le premier prix par Glenn Wichman (créateur du jeu Rogue, ancêtre de tous les rogue-likes!). Cette nouvelle version, payante cette fois, ajoute énormément de contenu, et se pare de graphismes bien moins austères de manière à toucher un plus large public.

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Les graphismes originaux...

Tales of the Adventure Company, c’est donc un croisement entre le rogue-like et la bataille navale. À chaque étage, il nous sera demandé de débusquer des groupes de monstres en s’aidant du « schéma » qu’ils forment (ligne droite, étoile, triangle…) puis de les combattre les uns après les autres pour trouver celui qui détient la clef de l’étage suivant. De la même manière, on pourra trouver de nouveaux alliés, diverses potions, ou des campements pour nous reposer et regagner nos points de vie.

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Les combats fonctionnent un peu comme dans un Jap-RPG

Là où ça se corse, c’est que Tales of the Adventure Company ne nous accorde qu’un nombre de tours limité pour arriver jusqu’au boss de chaque donjon…de plus en plus limité. À chaque étage, il faudra donc faire des choix : faut-il sacrifier encore quelques tours à cet étage pour trouver un nouveau membre ? Mieux vaut-il se reposer ou économiser 10 tours ?

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Plus qu'un tour pour abattre deux boss. C'est mal barré...
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Bien sûr, tout la bataille navale et la majorité des rogue-likes, Tales of the Adventure Company laisse une belle place au hasard. À chaque étage, on pourra trouver la clef du premier coup, ou du dernier, ce qui a de quoi grandement influencer le reste de la partie. Mais n’allez pas croire que le jeu est exempt de stratégie, au contraire : sans jugeote, vous n’irez nulle part !

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En refléchissant un peu, vous saurez où se trouvent les derniers gobelins et le dernier prêtre

D’une part, dévoiler les cases au hasard se révèle vite contre-productif. Il faut analyser les schémas des monstres et minimiser nos chances de tomber sur des cases vides. Rien que cela demandera parfois de bien se creuser la tête. D’autre part, chaque monstre et chaque type d’aventurier a son propre pouvoir qu’il faut prendre en compte, et lors de l’exploration des cases (en choisissant qui sera notre chef d’expédition) et lors des combats (en choisissant qui combattra).

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Des achievements allongent la durée de vie du jeu et vous rendent plus puissants

Beau, intelligent et respectueux du joueur (pas d’achats in-app ou autres méthodes douteuses), Tales of the Adventure Company a pour seul défaut d’être plutôt court, avec seulement six donjons à explorer. Arrivé au bout, on en redemande, et on ne dirait pas non à un mode infini généré aléatoirement. Le jeu vaut cependant largement ses 1,44€ et il saura séduire les déçus de Disco Zoo, les amateurs de rogue-like, et pourquoi pas, les trois derniers joueurs de bataille navale.

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