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Coach Bus Simulator : un ticket pour l’enfer

Vous avez échoué au concours de la RATP ? Rattrapez-vous et devenez chauffeur de Bus dans Coach Bus Simulator ! Un énième jeu estampillé Simulator, avec ses qualités, mais surtout ses défauts.

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Si vous avez un minimum de culture vidéoludique, vous n’êtes pas sans savoir que les jeux estampillés Simulator sont rarement synonymes de qualité.

Et bien rassurez-vous, ce Coach Bus Simulator est aussi mauvais que tous les autres ! Ouf, on a eu chaud. Après avoir conduit des tractopelles, des ambulances ou des bons gros camions, vous voici donc dans la peau d’un chauffeur de bus, prêt à pourfendre le bitume pour amener ses passagers à bon port. Dans le respect du code de la route et de la bienséance bien entendu.

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Avant de lancer le jeu, vous devez choisir une ville de départ en Europe dans la vingtaine disponible comme Paris, Milan, Berlin ou Londres. Chouette, un peu de variété dans les décors alors, avec une modélisation fidèle des environnements, et des monuments reproduits à la perfection !

Non. Toutes les villes se ressemblent et seule la météo varie. Bref, choisissez n’importe laquelle. Avant de vous lancer, choisissez également le type de contrôles que vous désirez adopter. Oubliez le contrôle gyroscopique, une vraie purge.

De but en blanc, le jeu est moche. Très moche. Les textures sont d’une pauvreté extrême, et il n’y aucun effet pour flatter ne serait-ce qu’un tout petit peu la rétine. Les villes que vous traversez sont désespérément vides. Les citoyens ont sûrement succombé à une souche ultra virulente de la variole. Ou la paresse se serait-elle emparée des développeurs ?

Après avoir récupéré vos passagers, optez pour une destination. Plus la distance est grande, plus la rémunération est importante. Un coup d’œil au GPS et c’est parti pour une épopée dantesque sur les routes…

Malheureusement, le gameplay est aussi affligeant que les graphismes. Si le contrôle du bus se fait sans trop de difficultés (selon le type de commandes choisi), il n’y aucune impression de vitesse et on s’ennuie très, très rapidement. À tel point qu’on arrête en quelques secondes de respecter le code de la route et les automobilistes, le jeu se transformant en sorte de GTA spécial transport public.

Quelques ajouts sympathiques comme le fait de pouvoir acquérir d’autres autobus, ont le mérite d’inciter le joueur à progresser.

Mais un conseil, il y a beaucoup, beaucoup mieux sur le Play Store. Passez votre chemin ou prenez le bus.

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