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Google copie-colle violemment le site Genius.com

Genius.com, site reconnu pour ses innombrables paroles de chansons, accuse Google de copier-coller massif afin de garnir la Onebox de ses pages de résultats de recherche.

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Nous avons tous au moins une fois cherché les paroles d’une chanson sur Internet. Dans ce domaine, Genius.com fait office de référence, avec un très, très grand nombre de lyrics disponibles. Malheureusement, depuis quelques temps, vous avez peut-être déserté le site. La faute à Google, qui donne accès directement aux paroles dans la OneBox sur la page de recherche.

Google OneBox Lyrics
Google coupe l’herbe sous le pied de tous les sites « paroliers » en affichant les textes directement sur son moteur de recherche.

Cette fonctionnalité, certes très pratique pour les internautes, est un véritable fléau pour certains sites, qui voient leur trafic chuter à vitesse grand V.

Google ou l’art du copier-coller

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Dans les colonnes du Wall Street Journal, le Genius Media Group affirme que Google s’approprie son contenu depuis 2017 pour remplir les résultats de son moteur de recherche. Et ce sans aucun accord ou consentement. Et c’est ici que l’affaire devient intéressante.

Pour prouver la culpabilité de Google, Genius.com a mis en place certains gardes-fou sur son site. Les développeurs ont intégré dans les paroles un code caché dans les apostrophes. Si vous regardez attentivement, vous en trouverez soit des courtes, soit des courbées. Mises bout à bout, ces apostrophes forment un message en morse, que vous pouvez traduire par « red handed« , soit flagrant délit en français !

Genius.com Wall Street

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D’après Genius, Google aurait plagié des centaines de textes. De son côté, la firme de Mountain View botte en touche, arguant que la création et la production de certains contenus, comme les paroles de chansons, sont sous-traitées auprès de partenaires sous licence : « Nous prenons très au sérieux la qualité de nos données et les droits d’auteurs et tenons nos partenaires de licence responsables des termes de notre contrat », a assuré un porte-parole de Google au journal américain.

Ainsi soit-il, le coupable serait donc un intermédiaire chargé par Google d’acquérir les droits des textes et leur retranscription. Après la publication de l’article par le Wall Street Journal, le constructeur américain a assuré investiguer pour trouver les fautifs, et a promis de résilier tout engagement avec les partenaires qui « ne respectent pas les bonnes pratiques ».

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