Test du Xiaomi Redmi Note 6 Pro : on ne change pas une équipe qui gagne !

En débarquant en France, Xiaomi est arrivé avec le Redmi Note 5 qui a immédiatement séduit et mis à mal les modèles d’entrée de gamme. Jamais nous n’avions vu autant de technologie dans un appareil autour des 200 €. Le Note 6 Pro est donc là pour succéder à ce dernier. Pas une mince affaire d’autant que sur ce secteur, on trouve des appareils très bons comme le Xiaomi Mi A2 Lite (qui est dernièrement passé à Android 9), le Honor 8X ou le Huawei P Smart 2019. Notez que le Note 6 Pro est bien le successeur du Note 5 (qui n’a jamais connu de version Pro en France).

un gros plan d'un redmi note 6 pro avec une boîte

un gros plan d'un téléphone avec une boîte rouge dessus

un gros plan d'un téléphone sur une boîte avec une boîte en arrière-plan

un proche tenant un téléphone portable dans la main

quelqu'un tenant un téléphone portable dans la main sur un plancher en bois

quelqu'un tenant un téléphone dans la main avec une usine en arrière-plan

un gros plan d'un téléphone avec une caméra dessus

Un copié-collé qui fonctionne

Le design des deux appareils est similaire, surtout de dos. Bon point concernant le revêtement métallique qui évite de laisser des traces de doigts : merci Xiaomi ! De face par contre, la société chinoise a opté pour une encoche. La prise jack est bien présente, mais pas d’USB-C en vue. L’écran est assez sympa, même s’il s’agit encore d’une dalle IPS. Difficile de la départager de ses concurrents directs, mais nous ne l’avons pas mis en défaut : en plein jour ou sous la couette, vous aurez la luminosité optimale. De même l’écran est doté d’un bon contraste pour cette gamme.

Côté performance, le Note 6 Pro est un copié-collé du Note 5 : Snapdragon 636 avec 4 Go de RAM. Rien à dire sur ce duo qui montre de belles performances tout en se montrant économe en énergie. Attention, il existe une version avec seulement 3Go et 32 Go de stockage (contre 64 Go dans cette version prêtée par le fabricant) : méfiez-vous avant d’acheter sur un coup de cœur ! La puce graphique fait étonnamment bien le travail même si on ne pourra pas jouer à PUBG avec les détails à fond ou commencer une partie de Fortnite (ce modèle n’est carrément pas compatible, mais c’est un peu normal).

Des qualités photographiques indéniables…

Le Note 5 nous avait surpris sur le côté photographique et, même si l’effet de surprise est passé, le Note 6 Pro n’est pas en reste : en plein jour, les deux capteurs dorsaux font du très beau travail. Les clichés ne sont pas trop traités numériquement, sont assez naturels et vous pouvez ajouter votre grain de sel grâce aux nombreux réglages autorisés par l’appli. De nuit ou dans la pénombre, c’est loin d’être parfait, mais il bat les concurrents à plates coutures : Honor 8X et Huawei P Smart 2019.

N’oublions pas qu’il s’agit d’un smartphone d’entrée de gamme et pas d’un Mate 20 Pro ou d’un appareil photo numérique… En ce qui concerne les selfies, soyons clairs, on se demande pourquoi Xiaomi a ajouté un second capteur frontal, car le gain de qualité est négligeable. Peut-être avec une prochaine mise à jour ?

Une autonomie énorme : sans surprise !

L’autonomie gigantesque du Note 5 était le fruit d’un duo de choc : un processeur très peu gourmand et une batterie de 4000 mAh. Xiaomi a effectué un copié-collé heureux ici puisque le Note 6 Pro est aussi bon à ce niveau que son prédécesseur et encore au-dessus de ses concurrents directs. Comptez presque 3 jours en utilisation «normale» et une grosse journée si vous avez votre appareil en main en toutes circonstances. Si c’est votre premier critère pour l’achat d’un téléphone, ne cherchez pas plus loin. Par contre, dans cette gamme, il n’y a pas de chargeur rapide : comptez 1h30 pour passer de 7% à100%.

Alors bien sûr il s’agit d’un très bon smartphone avec un rapport qualité/prix hallucinant et d’une autonomie très bien pensée, mais les différences avec le Note 5 sont infimes d’autant que ce Note 6 Pro ne connaîtra sans doute jamais de mise à jour vers Android 9. Un excellent choix tout de même…