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Test du Meizu 16th : un OVNI qui débarque sans prévenir

Très présente dans les pays de l’Est, Meizu est absent du paysage français depuis quelques mois. Meizu a pourtant choisi 2019 pour revenir sur les terres de Clovis avec un flashship pas piqué des hannetons et très différent des standards esthétiques actuels…

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Encore un fabricant chinois qui débarque en France ? Oui, mais Meizu était un des premiers à poser ses guêtres en France avant de partir sur la pointe des pieds début 2018. C’est donc avec plaisir que nous avons pu tester le Meizu 16th (on doit prononcer «sixteenth», mais apparemment la prononciation «seizième» l’emporte dans les dîners mondains).

Disponible à partir de 430 €, l’appareil fait «haut de gamme» avec des finitions parfaites, un encombrement réduit (cette épaisseur !) et un poids plume de 158g. L’écran AMOLED Samsung fait aussi sensation : il est magnifique, très bien calibré et il propose en plus 4 types de réglages pour coller au plus près de vos exigences. La dalle dispose d’un capteur d’empreintes digitales intégré qui n’est pas le plus mauvais de sa catégorie. Le format choisi est le 18:9 : à contre-courant du 19,5:9 qui se fait en ce moment, mais cela ne choque pas du tout. Notons que le 16th dispose d’un port USB-C, une prise jack, mais pas de certification d’étanchéité, ni de port micro-SD, ni de compatibilité NFC ou de charge sans fil, mais vu le prix, c’est un peu normal. Le Meizu 16th s’appuie sur un Snapdragon avec 6 ou 8 Go de RAM selon le stockage (64 ou 128 Go). Il est à l’aise dans toutes les situations : multitâches ou jeux 3D. Vous le savez maintenant, ce SoC est impressionnant, pas besoin d’en faire des caisses.

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La photo : surprenant !

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Avec un écran comme ça et des composants très sympas, on aurait pu croire que Meizu a fait l’impasse sur la partie photo, mais il n’en est rien. Déjà le smartphone fait le point rapidement. Ensuite, le duo de capteur au dos est bien complémentaire : le module 12 MP s’occupe du gros œuvre et lorsque l’on zoom jusque à trois fois la focale de base, c’est le module téléobjectif optique 20 MP qui prend le relais. C’est détaillé, les couleurs sont respectées et le piqué est très bon. Le zoom est à tomber par terre. On ne s’attendait pas à avoir d’aussi beaux clichés sur ce type d’appareil. Les capteurs Sony y sont pour quelque chose, mais la partie logicielle propre à Meizu est très bonne. Dans l’obscurité c’est bon aussi même si on décèle parfois un peu de bruit. Le flash, constitué de plusieurs petites LEDs estompe la lumière et cela est très plaisant tandis que le mode Nuit donne des clichés un peu plus naturels que le Huawei P30 sans pour autant atteindre la qualité du Pixel 3 XL par exemple.

Rien à dire concernant la vidéo plutôt bien stabilisée par contre le module photo pour les selfies nous a laissé sur notre faim. Avec un peu trop de lumière et ça devient vite surexposé. L’autonomie n’est pas le point fort du Meizu 16th sans êtres vraiment un handicap. Si vous avez votre smartphone tout le temps en main, vous aurez du mal à terminer la journée, mais c’est aussi le cas du Galaxy S10 par exemple. Avec l’épaisseur réduite de l’appareil, le constructeur a dû faire des sacrifices et se contenter d’une batterie de 3010 mAh.

Flyme divise…

Mais le point qui divise le plus avec ce Meizu 16th, c’est Flyme ! Il s’agit de la surcouche des Meizu depuis ses débuts et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne plaît pas à tout le monde. Il faut dire qu’on ne dirait pas du tout un téléphone sous Android, mais plus une sorte de clone d’iOS. Certains aiment, d’autres non. De notre côté, cela ne nous dérange pas plus que ça, car les surcouches des constructeurs chinois sont plus ou moins bien adaptées à notre marché. Celle-ci fait dans la simplicité et on ne peut pas reprocher à Meizu de négliger d’apporter régulièrement des améliorations : la version Flyme 7.3.0.0G qui vient de sortir (téléchargeable, mais pas encore disponible en version OTA) améliore le lecteur d’empreintes, propose plus de thèmes, de nouvelles animations de transitions et un mode photo de nuit amélioré. Ce qu’on peut lui reprocher c’est les lenteurs des mises à jour de sécurité et le fait qu’Android 9 ne soit pas de la partie…

Notre verdict

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De part son mode de distribution confidentiel et son design à la fois novateur et «old school», le Meizu 16th a plusieurs cartes en main : un bel écran, une partie photo très intéressante et surtout son prix. Il n’a pas non plus de gros défaut. Au bout de 15 minutes d’utilisation, vous craquez ou pas. Une bonne surprise en tout cas.

Tests prises de vue

Caractéristiques techniques du Meizu 16th

► Dimensions :
Hauteur : 150,5 mm
Largeur : 73,2 mm
Epaisseur : 7,3 mm

► Ecran : 6 pouces (15,24 cm)

► Poids : 152 g

► Batterie : 3010 mAh

► OS : Android 8.1 + Flyme 7

► Mémoire : 6 Go de RAM + 64 Go de stockage (ou 8+128)

► Connectivité :
Wi-Fi 802.11a/b/g/n/ac
USB-C
Capteur d’empreintes digitales intégré à l’écran
Bluetooth 5.0
4G (LTE)
Dual-SIM (sans micro-SD)

► Processeur : Snapdragon 845

► GPU : Adreno 630

► Appareil photo : 12 mégapixels (f/1,8) & téléobjectif x3 de 20 MP (f/2,6) au dos + 20 MP (f/2,0) en frontal

► Résolution : 402 DPI

► Définition : 2160 x 1080 pixels

► Vidéo : 4K

► Date de sortie : Février 2019

► Site : https://meizustore.net/16th

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Les notes de notre labo :
  • 8/10
    Performance - 8/10
  • 9/10
    Design - 9/10
  • 8/10
    Ergonomie - 8/10
  • 7/10
    Fonctions - 7/10
  • 8/10
    Qualité/Prix - 8/10
8/10

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