Test du Samsung Galaxy A7 : un triple capteur qui fait «pshit»

Commençons par une mise au point : le Galaxy A7 nous nous allons vous parler est la version sortie à la fin de 2018, c’est pour ça que Samsung ajoute la date après le modèle pour éviter de la confondre avec celui sorti l’année précédente. Vendu à moins de 350 €, on le trouve maintenant au alentour de 270 €. Sans surprise, c’est un téléphone sans encoche, mais malheureusement, il a de petites lacunes : le menton est assez large et les bords sont très visibles. Agréable à manipuler, le dos en verre est un peu glissant et les bords sont en plastiques. Il ne fait pas «toc», mais on a vu des rendus plus «classes» chez Samsung. Le jack est de la partie, mais on reste sur du micro USB : étrange.

Bonne nouvelle, vous n’aurez pas à choisir entre une carte micro SD ou l’ajout d’une seconde carte SIM. Le capteur d’empreinte digitale se trouve sur la tranche (comme sur le prochain Galaxy S10e) ce qui s’avère plus pratique pour les droitiers que pour les gauchers (même si on s’habitue vite). Heureusement que ce lecteur physique fonctionne bien, car la reconnaissance faciale est capricieuse. Même après plusieurs tentatives d’enregistrement de visages, ça ne fonctionne pas à tous les coups.

un gros plan d'un téléphone portable avec une boîte sur une table

un gros plan d'une galaxie samsung bleue s10e avec une boîte

un gros plan d'une galaxie samsung bleue note 9 avec une caméra

quelqu'un tient un téléphone portable avec une flèche bleue dessus

quelqu'un tenant un portable dans la main sur une table en bois

quelqu'un tenant une note de galaxie 9 dans sa main

quelqu'un tenant un téléphone portable dans la main sur un plancher en bois

Une belle dalle…Samsung

Même si on aurait aimé voir l’écran prendre plus de place sur la face avant, la dalle AMOLED de 6 pouces est resplendissante. Alors bien sûr, la société coréenne fabrique elle-même ses écrans, mais certaines autres compagnies peuvent en prendre de la graine. Rien n’est à jeter ici : luminosité, contraste, maîtrise des reflets, couleurs. C’est un sans faute dans cette gamme de prix. Côté performance c’est aussi très bon : l’ Exynos 7885 «maison» adossé à 4 Go de RAM se montre à l’aise en toutes circonstances. Même avec les jeux 3D même s’il faudra un peu baisser les réglages graphiques avec PUBG par exemple.

La photo : rien de transcendant…

Samsung a voulu mettre le paquet sur le côté photo avec 3 capteurs au dos : un capteur avec une focale standard, un autre pour le mode portrait et un mode grand-angle.

Ce dernier est sympa, mais il fera tiquer les fans de photographie. Les clichés sont déformés : on a l’impression de prendre une photo à travers un judas. Un «fisheye» qui n’en est pas un. En plein jour ça fait l’affaire (et ça peut même être sympa de jouer avec), mais dans la pénombre ça ne fonctionne pas aussi bien. Attention, c’est tout de même très correct pour un appareil sous la barre des 300 €. Le capteur 5 mégapixels (f/2,2) dédiés aux portraits est correct… mais sans plus. Des appareils similaires, et même moins cher comme le Xiaomi Mi 8 Lite, s’en sortent mieux de ce côté : les visages sont parfois mal détourés. Ceux qui connaissent la photo trouveront le rendu de ce mode un peu artificiel. Encore une fois, rien de rédhibitoire.

Le capteur principal de 24 MP dispose d’une ouverture à f/1,7. Dehors par beau temps, c’est l’éclate. L’appareil prend de belles photos avec des couleurs bien retranscrites. Il y a du relief et si vous désirez sortir du mode auto, il y a de quoi faire. Par contre, dès que la lumière commence à baisser, on le ressent. L’appareil augmente les ISO et accentue le lissage pour éviter d’afficher trop de bruit numérique. Par contre en soirée, avec une source lumineuse correcte, cela fait l’affaire. Le mode selfie fait le boulot. Notons que le mode enregistrement vidéo ne supporte pas le 4K ce qui n’est pas une grosse perte : il vaut mieux un bon 1080p qu’un mauvais UHD.

Android 9 et OneUI prévu en avril

Pourtant livré avec une batterie de 3400 mAh, ce nouveau Galaxy A7 se montre particulièrement endurant. Il se paye même le luxe de rivaliser avec le Pocophone F1 et ce alors que l’appareil dispose de la fonction Always On de Samsung. Cette dernière, qui affiche l’heure, la date et les notifications en toute circonstance est désactivable pour gratter encore plus de temps : une vraie bonne surprise. Malheureusement, pas de charge rapide avec le A7… Android 9 et sa surcouche OneUI devraient arriver en avril sur ce modèle (il sera bientôt possible de le mettre à jour en version bêta immédiatement en passant par l’appli Samsung Members), mais en attendant on doit se contenter d’Android 8 Oreo et de Samsung Experience ce qui est un moindre mal.

Pour conclure, nous pouvons dire que ce Samsung Galaxy A7 (2018) est un bon smartphone pour son prix. Il est dommage que la partie «photo» soit survendue, mais les amoureux de Samsung qui n’ont pas les moyens de s’offrir un S9 ou un S10 peuvent se laisser tenter d’autant qu’Android 9 débarque bientôt et qu’il s’agit tout de même d’un appareil avec une très bonne autonomie et d’un écran de qualité…