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Taxi Sim 2016 : la marche c’est mieux

La licence de taxi est beaucoup trop chère ? Réalisez quand même votre rêve, dans Taxi Sim 2016. Un énième jeu estampillé Simulator, avec ses qualités, mais surtout ses défauts.

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Ce qui est bien avec les jeux affublés du titre Simulator, c’est qu’ils nous font relativiser sur toutes les autres productions vidéoludiques. Jouer à un jeu Simulator, c’est ouvrir les yeux sur le monde, devenir tolérant.

Après un mémorable Coach Bus Simulator, les artistes de chez Ovidiu Pop ont décidé cette fois-ci de saborder le métier de chauffeur de taxi avec Taxi Sim 2016.

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Vous voilà donc dans la peau d’un Taxi Driver (plus proche de Robert que de De Niro) bien déterminé à amener ses passagers à bon port, dans le respect du code de la route, cela va sans dire.

Allez en voiture ! Une dizaine de taxis sont à votre disposition, en commençant par le célèbre Yellow Cab new-yorkais, le Black Cab londonien, ou encore c’est bien connu, la Rolls Roys Phantom (à Dubaï peut-être ?).

Le jeu vous propose quatre types de commandes. Rassurez-vous, il n’y en a aucune pour racheter l’autre. Vous avez donc le choix entre des flèches gauche et droite, un volant virtuel, la fonction gyroscopique ou bien le mode réaliste (une véritable purge).

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Accrochez-vous puisque vous aurez accès à plus de 17 commandes affichées à l’écran, entre le klaxon, les vitesses, l’accélérateur, la pédale d’embrayage, le start and stop, les warnings, les clignotants, etc. Évidemment, tout cela n’a rien d’intuitif et a pour seul mérite de compliquer davantage le gameplay.

Vous l’aurez compris, le but du jeu est d’embarquer des clients et de les emmener à destination, tout en respectant le code de la route, pour obtenir plus d’argent.

Problème, la conduite est tellement agréable qu’on jette très vite le manuel du parfait conducteur, pour celui du pire chauffard de la planète.

Le jeu vous fera néanmoins voyager, puisqu’il est possible d’arpenter les rues de New-York, de Francfort, de Belgrade, de Moscou ou de Londres. Point positif, le soft reste plutôt fluide. C’est la moindre des choses étant donné que les villes sont désespérément vides, à croire que tous les citoyens ont succombé à une nouvelle souche de la variole.

Malgré tout, chaque cité a une identité graphique propre, le style architectural ou quelques éléments spécifiques, comme les bus à impériale (les fameux bus anglais à deux étages), vous rappellent que vous roulez bien comme un fou à Londres.

Comme tout free-to-play qui se respecte, le soft embarque son lot d’achats in-app. Vous pouvez vous procurer des pièces, essentielles pour obtenir certains véhicules, contre des espèces sonnantes et trébuchantes.

Cerise sur le gâteau, le jeu est envahi de publicités. Une bannière en bas sur le menu, une en haut pendant les phases de jeu, un spot de 10 secondes lorsque vous quittez une session.

Fait amusant, les développeurs vous proposent contre 0,99 € de supprimer les pubs. C’est déjà ça.

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